SHADOW WORK

Ce que l’ombre révèle

Il y a des choses que je ne dis pas.
Pas par secret. Mais parce que je ne sais pas encore comment.
Des émotions qui dorment sous la surface.
Des douleurs anciennes qui murmurent dans le fond.
Des parties de moi que j’ai appris à cacher, à rendre invisibles.

Pendant longtemps, j’ai cru que la lumière venait d’en haut.
Qu’il fallait aller vers elle, toujours. Être lumineux, clair, lisible.
Mais parfois, c’est dans l’ombre que je me retrouve.
Pas dans l’ombre des autres — dans la mienne.
Là où je croyais qu’il n’y avait rien… juste du flou, du doute, du silence.
Mais en m’approchant, j’y ai trouvé des vérités.
Pas toujours belles. Mais vraies.

Faire face à cette part de soi, ce n’est pas confortable.
Mais c’est nécessaire.
C’est là que commencent les vraies transformations.
Pas quand tout va bien, mais quand tout est en train de se réorganiser en dedans.

Il y a des moments où je ressens cette noirceur.
Elle ne m’effraie plus.
Elle m’appelle à écouter, à ralentir, à accueillir sans vouloir corriger.
C’est elle qui m’apprend la patience, la compassion, la force douce.

Lumière noire, pour moi, c’est ce paradoxe-là :
la lumière qui ne brille pas, mais éclaire quand même.
Celle qui ne se voit pas mais qu’on sent.
Celle qu’on trouve quand on ose s’asseoir dans l’obscur.
Et toi — quelle partie de toi attends-tu encore de rencontrer ?


Merci Solange



What the Shadow Reveals

There are things I don’t say.
Not out of secrecy — but because I don’t yet know how.
Emotions sleeping under the surface.
Old wounds whispering quietly in the background.
Parts of me I learned to hide, to make invisible.

For a long time, I thought light came from above.
That we had to move toward it — be bright, be clear, be easy to read.
But sometimes, I find myself in the dark.
Not in someone else’s shadow — in mine.
Where I thought there was nothing… just blur, doubt, silence.
But when I move closer, I find truths.
Not always pretty. But real.

Facing that part of myself isn’t comfortable.
But it’s necessary.
That’s where true transformation begins.
Not when everything is fine, but when everything is shifting inside.

There are moments when I feel that darkness.
It doesn’t scare me anymore.
It asks me to listen. To slow down.
To welcome, without trying to fix.
It teaches me patience, compassion, soft strength.

Lumière noire, to me, is that paradox:
A light that doesn’t shine, but still illuminates.
One you can’t see, but you can feel.
The kind you find when you dare to sit inside the dark.
And you — what part of yourself is still waiting to be met?


Thank you Solange

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